« UN GOÛT DE SAUVAGE »
PAR CHRISTIANE DEMUMIEUX


« Un goût de sauvage » de Christiane Demumieux, (ISBN 978-2-910090-24-1 disponible sur Amazon), « petit livre à la couverture très élégante, est une réhabilitation fort bien menée et parfois distinguée de Léon Bazalgette, le premier traducteur et biographe français de Walt Whitman. Il mérite cet hommage. [Il est] le seul à avoir osé traduire la totalité de Feuilles d’herbe dès 1908, [et notamment] Civil Disobedience de Henry David Thoreau. »
Roger Asselineau (Université de Paris IV).

DÉJÀ PARU : « HENRY THOREAU, SAUVAGE »

« C'est dans l'état sauvage qu'est la sauvegarde du monde. »Cette phrase gravée à l'entrée des réserves nationales, aux États-Unis, est de la plume de David Henry Thoreau. Ce Thoreau-là qui mit un point d'honneur à éprouver ses idées avec la dure réalité de la nature sauvage, qui n'hésita pas à faire une parenthèse solitaire de près de deux années dans les bois de Walden, qui fut capable de dire « non » à l'ordre moral et à toutes les valeurs matérielles abhorrées qu'il engendrait.
Intellectuel, dont la vie chaste et austère est un modèle d'émancipation et de liberté, il est l'un des piliers du transcendantalisme avec Emerson, dont il était pour ainsi dire à la fois le disciple, l'ami et l'homme de peine réunis. Car pour mettre ses idées en adéquation avec ses principes, Thoreau s'adonnait à tout ce que son corps lui permettait de faire, alliant ainsi les muscles à l'esprit, avec un idéalisme et une poésie naturelle qui feront sans doute rêver longtemps encore ceux qui croient toujours aux utopies et rêvent de prendre les chemins de traverse.

« Henri Thoreau, Sauvage » par Léon Bazalgette
chez Jacques Flament Éditions • ISBN : 9782363360021 • 306 pages • Prix : 19.90 €
Préface de Christiane Demumieux
ZWEIG ET BAZALGETTE :
LE PRINCE ET LE PAYSAN

« Nous nous liâmes bientôt d’une amitié intime et fraternelle parce que nous ne pensions ni l’un ni l’autre en termes de patries, parce que nous aimions tous les deux servir des œuvres étrangères avec dévouement et sans aucun profit matériel, parce que nous estimions l’indépendance de la pensée comme le bien suprême dans la vie. » Le Monde d’hier, Stefan ZWEIG.
« LOIN DES JARDINETS OÙ CROÎT LA SAGESSE »

« Folles herbes que l'on appelle mauvaises, vous m'êtes plus douces que les dociles herbes de bonne maison ; Vous êtes de ma famille. Vous aimez comme moi à traîner le long des vieux chemins, loin des jardinets où croît le buis de la sagesse. » Henry Thoreau, Sauvage, Léon Bazalgette.
« WALDEN, OU LA VIE DANS LES BOIS »
PAR HENRY DAVID THOREAU


En plein XIXe siècle, dans le pays qui est en passe de devenir le plus industrialisé du monde, Thoreau tourne le dos à la civilisation et s'installe seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, dans une cabane qu'il a construite lui-même, au bord de l'étang de Walden, Massachusetts. Il ne doit plus sa vie qu'au travail de ses mains. C'est là qu'il commence à écrire Walden, grand classique de la littérature américaine, hymne épicurien, souvent loufoque, à la nature, aux saisons, aux plantes et aux bêtes, toutes choses et tous êtres qui ne sont, selon les propres dires de Thoreau, que « l'envers de ce qui est au-dedans de nous ».
Gallimard, L'imaginaire (trad. L. Fabulet, 1922).
TROUBLANTE RESSEMBLANCE ENTRE LES LIEUX

À gauche Étude d'un tronc d’orme, John Constable, Victoria and Albert Museum.
À droite, orme photographié au Moulin des Noës, Avernes-sous-Exmes, Normandie.

« Comme John Constable, Bazalgette avait pris “les chemins de campagne” où la peinture comme la littérature croisent rarement la notoriété. Le pays de Constable, c’était celui où il était né : la vallée de la Stour, dans le Suffolk. Le pays de Bazalgette était celui qu’il s'était choisi en Normandie […] »
Un Goût de Sauvage, Christiane Demumieux